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Prohexadione, paclobutrazol, mépiclidinium, chlorophylle, en quoi ces retardateurs de croissance végétale sont-ils différents ?

     croissance des plantesL'utilisation d'un retardateur de croissance est indispensable lors des semis. En régulant la croissance végétative et reproductive des cultures, on obtient une meilleure qualité et un rendement supérieur. Les retardateurs de croissance comprennent généralement le paclobutrazol, l'uniconazole, les peptidomimétiques, le chlorméthaline, etc. Le prohexadione calcique, un retardateur de croissance de nouvelle génération, a suscité un vif intérêt sur le marché ces dernières années, et le nombre d'homologations a connu une croissance rapide.paclobutrazol, le niconazole, la paroxamine, la chlorhexidine et le prohexadione calcique, quelles sont les différences dans les applications commerciales de ces produits ?

(1) Prohexadione calcium : C'est un nouveau type de retardateur de croissance végétale.

Sa fonction est d'inhiber la GA1 (gibbérelline), de réduire l'élongation des tiges et ainsi de contrôler la croissance excessive des plantes. Parallèlement, elle n'a aucun effet sur la GA4, qui contrôle la différenciation des bourgeons floraux et le développement des grains.

Le prohexadione-calcium a été commercialisé au Japon en 1994 comme retardateur de croissance de type acylcyclohexanedione. Sa découverte diffère de celle des sels d'ammonium quaternaire (caméléon, mépinium) et des triazoles (paclobutrazol, alcènes), autres retardateurs de croissance végétale comme l'oxazole. Ce procédé a ouvert la voie à une nouvelle approche d'inhibition de la biosynthèse des gibbérellines en phase terminale et a permis sa commercialisation et son utilisation à grande échelle en Europe et aux États-Unis. Actuellement, le prohexadione-calcium suscite un vif intérêt auprès des entreprises japonaises, principalement en raison de son absence de toxicité résiduelle pour les plantes en rotation et de pollution environnementale, contrairement aux retardateurs triazolés. Il pourrait à terme remplacer ces derniers et offre de larges perspectives d'application dans les cultures agricoles, les arbres fruitiers, les horticulteurs, la médecine traditionnelle chinoise et les cultures commerciales.

(2) Paclobutrazol : C’est un inhibiteur de l’acide gibbérellique endogène des plantes. Il a pour effets de ralentir la croissance des plantes, d’inhiber l’élongation des tiges, de raccourcir les entre-nœuds, de favoriser le tallage, d’accroître la résistance des plantes au stress, de stimuler la différenciation des bourgeons floraux et d’augmenter le rendement. Le paclobutrazol convient à des cultures telles que le riz, le blé, les arachides, les arbres fruitiers, le soja, les gazons, etc., et possède un remarquable effet de contrôle de la croissance.

Effets secondaires du paclobutrazol : Un usage excessif peut entraîner un nanisme, des déformations des racines et des tubercules, un enroulement des feuilles, une floraison atrophique, une chute prématurée des vieilles feuilles à la base, ainsi que des jeunes feuilles tordues et atrophiées. Du fait de sa longue durée d’action, le paclobutrazol, utilisé en excès, persiste dans le sol et provoque une phytotoxicité sur la culture suivante, se traduisant par une absence de plantule, une levée tardive ou faible, des déformations des plantules et d’autres symptômes de phytotoxicité.

(3) Uniconazole : C’est également un inhibiteur de la gibbérelline. Il régule la croissance végétative, raccourcit les entre-nœuds, induit le nanisme, favorise la croissance des bourgeons latéraux et la différenciation des bourgeons floraux, et renforce la résistance au stress. Grâce à la double liaison carbone-carbone du paclobutrazol, son activité biologique et son effet médicinal sont respectivement 6 à 10 fois et 4 à 10 fois supérieurs à ceux du paclobutrazol. De plus, sa quantité résiduelle dans le sol est environ quatre fois moindre, son efficacité se dégrade plus rapidement et son impact sur les cultures suivantes est cinq fois inférieur à celui du paclobutrazol.

Effets secondaires de l'uniconazole : utilisé à doses excessives, il provoque une phytotoxicité, entraînant des brûlures, un flétrissement, une croissance ralentie, des déformations foliaires, la chute des feuilles, des fleurs et des fruits, une maturation tardive, etc. Son application au stade de plantule affecte également la croissance des jeunes plants. Il est également toxique pour les poissons et ne convient pas à une utilisation dans les étangs piscicoles et autres élevages d'animaux aquatiques.

(4) Peptidamine (Mepinium) : Inhibiteur de la gibbérelline, la peptidamine stimule la synthèse de chlorophylle, renforçant ainsi la vigueur de la plante. Absorbée par les feuilles et les racines, elle se diffuse dans toute la plante, inhibant l'élongation cellulaire et la dominance apicale, et raccourcissant les entre-nœuds pour un port compact. Elle ralentit la croissance végétative, freine la floraison et retarde la fermeture des feuilles. La peptidamine améliore la stabilité des membranes cellulaires et accroît la résistance des plantes au stress. Comparée au paclobutrazol et à l'uniconazole, elle présente des propriétés médicinales plus douces, est non irritante et plus sûre. Elle peut être utilisée à tous les stades de développement des cultures, même au stade de plantule et de floraison, périodes où les plantes sont très sensibles aux médicaments, et ne présente pratiquement aucun effet secondaire indésirable.

(5) Chlormétrodine : Elle contrôle l’hyperactivité en inhibant la synthèse des gibbérellines endogènes. La chlormétrodine régule la croissance des plantes, équilibre la croissance végétative et reproductive, améliore la pollinisation et la nouaison, et favorise le tallage efficace. Elle retarde l’élongation cellulaire, induit un nanisme, des tiges robustes et raccourcit les entre-nœuds.

Contrairement au paclobutrazol et au mépipéronium, le paclobutrazol est souvent utilisé au stade de plantule et de nouvelle pousse, et a un bon effet sur les arachides, mais son effet sur les cultures d'automne et d'hiver est général. Sur les cultures courtes, une utilisation inappropriée de chlorméthaline provoque souvent un flétrissement des cultures et la phytotoxicité est difficile à atténuer. Le mépipéronium est relativement doux et peut être atténué par pulvérisation de gibbérelline ou par arrosage pour améliorer la fertilité après la phytotoxicité.


Date de publication : 19 juillet 2022