Au cours des dix dernières années, les agriculteurs indiens ont plantéBtcoton – une variété transgénique contenant des gènes de la bactérie du solBacillus thuringiensisen le rendant résistant aux parasites – l’utilisation de pesticides a été réduite d’au moins la moitié, selon une nouvelle étude.
La recherche a également révélé que l’utilisation deBtLe coton permet d'éviter au moins 2,4 millions de cas d'intoxication aux pesticides chez les agriculteurs indiens chaque année, économisant ainsi 14 millions de dollars américains en frais de santé annuels. (VoirNaturecouverture précédente deBtl'adoption du coton en Indeici.)
L'étude sur les aspects économiques et environnementaux deBtle coton est l'étude la plus précise à ce jour et la seule étude à long terme surBtproducteurs de coton dans un pays en développement.
Des études antérieures ont suggéré que les agriculteurs qui plantentBtLe coton utilise moins de pesticides. Cependant, ces études plus anciennes n'ont pas établi de lien de causalité et peu d'entre elles ont quantifié les coûts et les bénéfices environnementaux, économiques et sanitaires.
L'étude actuelle, publiée en ligne dans la revueÉconomie écologique, a interrogé les producteurs de coton indiens entre 2002 et 2008. L'Inde est désormais le plus grand producteur mondial deBtcoton, dont la superficie cultivée est estimée à 23,2 millions d'acres en 2010. Les agriculteurs ont été invités à fournir des données agronomiques, socio-économiques et sanitaires, notamment sur l'utilisation des pesticides, la fréquence et le type d'intoxications, telles que les irritations oculaires et cutanées. Les agriculteurs victimes d'intoxications aux pesticides ont fourni des informations sur les coûts des traitements médicaux et les coûts liés aux journées de travail perdues. L'enquête a été renouvelée tous les deux ans.
« Les résultats démontrent queBt« Le coton a considérablement réduit l’incidence des intoxications aux pesticides parmi les petits exploitants agricoles en Inde », indique l’étude.
Les débats publics sur les cultures transgéniques devraient se concentrer davantage sur les bénéfices pour la santé et l’environnement, qui peuvent être « substantiels », et pas seulement sur les risques, ajoute l’étude.
Date de publication : 02/04/2021