Selon les données du Secrétariat à l'Agriculture du Ministère de l'Économie argentin, de l'Institut national de la statistique (INDEC) et de la Chambre de commerce argentine de l'industrie des engrais et des produits agrochimiques (CIAFA), la consommation d'engrais au cours des six premiers mois de cette année a augmenté de 12 500 tonnes par rapport à la même période de l'année dernière.
Cette croissance est étroitement liée aux progrès de la culture du blé.Selon les données fournies par l'Administration agricole de l'État (DNA), la superficie actuellement ensemencée en blé a atteint 6,6 millions d'hectares.
Dans le même temps, la consommation d'engrais a poursuivi sa croissance, suivant la tendance observée en 2024 : après un recul entre 2021 et 2023, elle a atteint 4,936 milliards de tonnes en 2024. Selon Fertilizar, bien que plus de la moitié des engrais actuellement utilisés soient importés, la consommation d'engrais nationaux suit le rythme de la croissance globale.
Par ailleurs, le volume des importations d'engrais chimiques a augmenté de 17,5 % par rapport à la même période de l'année précédente. Au 31 juin de cette année, le volume total des importations d'engrais azotés, d'engrais phosphatés et d'autres nutriments, ainsi que d'engrais composés, a atteint 770 000 tonnes.
Selon les données de l'association Fertilizar, lors de la campagne agricole 2024, la consommation d'engrais azotés représentera 56 % de la consommation totale d'engrais, celle d'engrais phosphatés 37 %, et les 7 % restants seront composés d'engrais soufrés, d'engrais potassiques et d'autres engrais.
Il convient de noter que la catégorie des engrais phosphatés comprend la roche phosphatée, matière première de base pour la production d'engrais composés phosphorés, dont une grande partie est déjà produite en Argentine. Prenons l'exemple du superphosphate (SPT), dont la consommation a augmenté de 21,2 % par rapport à 2024, pour atteindre 23 300 tonnes.
D'après les informations publiées par l'Administration nationale de l'agriculture (DNA), afin de tirer pleinement parti de l'humidité induite par les précipitations, plusieurs stations de vulgarisation agricole situées dans les zones de culture du blé ont entamé des opérations de fertilisation ces dernières semaines. On prévoit que d'ici fin 2025, la demande d'engrais pour les principales cultures pendant la période de récolte augmentera de 8 %.
Date de publication : 8 septembre 2025




